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Voyage aux USA

Voici un sélection de croquis tirés de mon dernier Moleskine, après 10 jours de repérages avec José-Louis aux USA sur les traces de Joséphine Baker, d’abord à Saint Louis, sa ville natale où elle a passé son enfance (entre 1906 et 1920 ), puis Washington, où elle est venue en août 1963. Elle y a participé à la Marche pour l’emploi et la liberté, et fait un discours aux côtés de Martin Luther King devant le très symbolique Lincoln Mémorial.

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Catel et Bocquet au Library and Research Center de Saint Louis , avec Jean Louis Pautrot (professeur de littérature Saint Louis University) et Fred Johnson (petit neveu de Joséphine Baker) :

IMG_0124Boulevard Josephine Baker , Saint Louis , Grand Center :

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Communiqué du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme

« Suite à la publication de la liste du Grand Prix d’Angoulême 2016 pour lequel nous, autrices et auteurs sommes appelé.e.s à nous prononcer, le couperet est tombé :

30 noms, 0 femme.

Nous rappelons que depuis 44 ans, Florence Cestac est la seule femme à avoir reçu cette distinction.

Nous nous élevons contre cette discrimination évidente, cette négation totale de notre représentativité dans un médium qui se féminise de plus en plus.

Le grand prix d’Angoulême est une marque de la profession à honorer l’un.e d’entre nous pour sa carrière. Nous demandons tout simplement une prise en compte de la réalité de notre existence.

En effet, quel est donc le message envoyé aux (jeunes) autrices de bande dessinée ? On voudrait les décourager à avoir de l’ambition, à poursuivre leurs efforts, que l’on ne s’y prendrait pas autrement. On en revient encore et toujours à la notion de plafond de verre, toujours aussi désastreux : on nous tolère mais pas en haut de l’affiche. Les femmes en bande dessinée, doivent rester des « auteurs confidentiels » par usage ?

Il n’est plus entendable que des femmes autrices, de renom, dont la carrière est reconnue par tous et toutes soient absentes des nominations de ce grand prix. Après ce sera aux autrices et auteurs de faire leur choix, mais avec une représentativité réelle de ce qu’est la bande dessinée aujourd’hui, et quelles sont les références, car c’est bien de cela dont il s’agit.

Enfin, – et nous ne pouvons faire l’impasse sur cette problématique –, il s’agit aussi d’une question économique évidente : les auteur.e.s vont être mis en avant médiatiquement, la distinction aura un impact sur la chaîne du livre dont bénéficieront libraires, éditeurs… et l’auteur.e primé.e.

Pour l’ensemble de ces raisons, Le Collectif des Créatrices de bande dessinée contre le Sexisme en appelle au boycott de ce prix. Nous ne voterons pas. »

Un article du Monde à ce sujet